Éviter les surcharges pour l’étudiant et pour vous
Source : Basque, J. et Baillargeon, M. (2013). La conception de cours à distance Accéder au site.. Le Tableau : échange de bonnes pratiques entre enseignants de niveau universitaire, 2(1). Repéré à http://pedagogie.uquebec.ca/le-tableau/la-conception-de-cours-distance Accéder au site.
Bien qu’on ne puisse le considérer comme universel, le principe d’équivalence entre un cours en classe, à distance ou hybride est généralement appliqué dans les établissements collégiaux et universitaires québécois (à titre d’exemple, voir UQTR, 2013, p. 5 Accéder au site.; Université Laval, 2016, p. 3 Accéder au site.).
En vertu de ce principe, la charge de travail d’un étudiant qui suit un cours en classe et celle d’un étudiant qui suit le même cours à distance ou en mode hybride devraient être équivalentes. Ainsi, trois crédits universitaires, par exemple, devraient correspondre à 135 heures de travail pour l’étudiant. Pour un cours en présence, ces heures sont réparties chaque semaine en :
- 3 heures en classe,
- 3 heures d’étude,
- 3 heures de travaux.
À distance, la répartition sera différente, mais le nombre total d’heures consacrées au cours doit demeurer équivalent.
Du côté des enseignants, certains établissements d’enseignement soutiennent le développement de la partie asynchrone des cours à distance, gourmande en temps et en ressources. Cependant, de façon générale, pour un nombre d’étudiants égal, la charge de travail d’un enseignant à distance au moment de la prestation/diffusion du cours ne devrait pas être supérieure à celle d’un enseignant en classe.
Cela dit, tout enseignant devrait vérifier auprès de son établissement et de son département si ces principes s’appliquent et sinon, comment ils sont modulés. Pour simplifier, ces principes seront pris comme acquis dans la présente section.