De l’adoption à l’innovation
La démarche d’intégration d’une nouvelle technologie dans un contexte de formation à distance n’est pas si différente qu’en classe présentielle.
En général, les principes d’intégration des technologies dans un environnement de formation demeurent sensiblement les mêmes. Or, dans un contexte de formation à distance, l’intégration mal menée ou peu réfléchie d’une technologie pourrait être plus difficile à corriger qu’en classe présentielle.
En effet, si des problèmes liés à l’utilisation inappropriée d’une technologie surgissent, les demandes des étudiants ne pourront pas été résolues de manière immédiate. Le temps passé avant qu’une solution n’arrive peut susciter de l’insatisfaction chez l’étudiant, voire le décourager. Par exemple, si les consignes pour utiliser un outil dans un travail noté ne sont pas claires ou s’il manque des modèles pour l’utiliser efficacement, les courriels dans la boîte de réception du professeur ne se feront pas attendre. Ce dernier devra apporter une solution dans le site du cours, ce qui peut prendre un certain temps.
Le modèle ASPID (pour Adoption, Substitution, Progrès, Innovation, Détérioration) proposé par Thierry Karsenti Ouvrir le lien dans une nouvelle fenêtre, professeur à la Faculté des sciences de l'éducation de l’Université de Montréal, permet de comprendre les impacts possibles de l’intégration d’une nouvelle technologie dans l’enseignement. Cliquez sur les éléments suivants pour obtenir des précisions sur son modèle.
Les phases de ce modèle sont souvent tributaires du niveau d’engagement de l’enseignant. Cet engagement est renforcé par la collaboration avec les pairs (pour se former et s’informer) et par l’écoute des étudiants.
Il faut aussi considérer le degré d’usage responsable des technologies par les étudiants à des fins d’apprentissage.