Progression
3. L’activité d’évaluation s’arrime-t-elle bien à celles qui suivent et qui précèdent?
Pour garantir la fiabilité du jugement porté sur les apprentissages des étudiants, les chercheurs du domaine recommandent de les évaluer à plusieurs reprises au moyen de diverses activités d’évaluation.
C’est ici que se pose la question de l’organisation des activités d’évaluation à travers un cours. Il faut d’abord s’assurer que chaque cible d’apprentissage du cours (compétence ou objectif pédagogique) soit évaluée par au moins une activité d’évaluation qui compte pour le bulletin ou le relevé de notes.
À cela s’ajoute, comme nous le verrons plus tard dans le module, la nécessité de faire précéder l’évaluation dite sommative ou certificative par des activités d’évaluation formative ou diagnostique qui aident les étudiants à progresser vers les cibles d’apprentissage.
Il est également du ressort de l’enseignant de bien pondérer la valeur des activités d’évaluation qui contribuent à la note ou cote finale des étudiants en fonction de l’investissement qui leur est demandé.
Pour diminuer l’erreur de mesure, il faut aussi se garder de donner des activités d’évaluation qui valent plus de 50 % du cours. Et si, pour une raison quelconque, nous en venions à surestimer ou à sous-estimer la performance d’un étudiant lors de cette activité d’évaluation? Les risques sont beaucoup trop grands.
Enfin, lorsque cela est possible, pourquoi ne pas réserver l’activité d’évaluation la plus complexe pour la fin du cours? Les étudiants pourront ainsi prendre confiance en leurs capacités lors des premières activités d’évaluation, ce qui les gardera possiblement dans un bon état d’esprit tout au long du cours.
En somme, s’interroger à savoir si l’activité d’évaluation en cours de conception s’arrime bien à celles qui la suivent et la précèdent dans le cours est capital pour la suite du design du cours.
