Les questions clés initiales
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J’avais l’intention de demander un travail d’équipe aux étudiants, mais finalement, je vais leur soumettre un examen à choix de réponses.
Un travail, qu’il soit réalisé seul ou en groupe, fait appel à des habiletés différentes par rapport à un examen à choix de réponses. Il peut être hasardeux de faire une telle conversion sans revoir les apprentissages que l’on veut faire faire à l’étudiant (les objectifs d’apprentissage). L’option de l’examen à choix de réponses doit être fait en sachant ce qu’il fait développer ou non à l’étudiant.
Je vais demander trois travaux aux étudiants : deux de 20 % et un de 60.
Prévoir plus d’une activité d’évaluation est tout à fait justifié. Le nombre de trois peut être convenable. Toutefois, une pondération de 60 % pour un travail est énorme : accorder une telle importance à une seule évaluation dans un cours est risqué pour l’étudiant, qui a moins de chances de se reprendre. À moins que l’étudiant ne se soit exercé plusieurs fois pour cette activité dans le cours, une telle pondération est à éviter.
Dans mon cours de méthodologie quantitative, je vais soumettre trois examens à choix de réponses à correction automatisée.
Faire des examens à choix de réponses n’est pas mauvais en soi. Toutefois, d’aucuns pourrait se demander quels sont les apprentissages qui seront faits dans ce cours sur un sujet qui demande sans doute de développer des habiletés complexes.
Sur quelles intentions pédagogiques sont basées ces assertions?
Qu’est-ce qui peut motiver nos choix pour les évaluations des apprentissages?
Nous verrons dans la section qui suit les toutes premières questions clés que l’on doit se poser avant de choisir les activités d’évaluation.
