La tâche à accomplir par l’élève
L’action qui sera demandée à l’élève aura un impact sur la conception de l’évaluation en soi, mais aussi sur l’outil technologique utilisé par les élèves. Doit-il résoudre un problème ou communiquer dans une autre langue? Doit-il être en mesure de faire des liens entre différents concepts abordés dans le cours ou comprendre les impacts d’un évènement historique? Ces exemples illustrent qu’il existe une grande variété de résultats d’apprentissage possibles.
De plus, il faut que l’enseignant exprime clairement aux élèves ce qu’ils doivent faire pour répondre aux attentes. Mais pour cela, il faut avant tout que ces critères soient clairs dans l’esprit de l’enseignant. Que devra réaliser un élève pour que je sois en mesure d’affirmer qu’il a atteint l’objectif visé? C’est une question qui peut sembler simple, mais à laquelle on ne répond pas toujours aussi facilement qu’on peut le croire.
Dans le modèle du CFORP, les résultats d’apprentissage et les critères d’évaluation sont les deux pierres d’assise de l’inukshuk, donc de tout acte d’évaluation. Cela montre bien toute l’importance qu’ont ces premières étapes dans la création d’évaluations.
Il est connu que proposer aux élèves des évaluations authentiques, pertinentes et significatives à leurs yeux leur permet de faire des apprentissages plus en profondeur. Leur motivation à faire la tâche sera plus élevée, surtout si l’activité d’évaluation leur permet de montrer leurs connaissances et leurs compétences sur des enjeux et des problèmes réels. Voir cette vidéo de FADIO intitulée La tâche d’évaluation authentique pour en savoir plus sur cet aspect :